Deuxième phase : Comment mettre en vente une entreprise ?
Encore une fois, il n’est pas rare que le dirigeant sous-traite totalement cette partie, sans se préoccuper de l’implication réelle de ses conseillers et de l’état d’avancement. C’est une conséquence très logique de la première phase …
Si le dirigeant n’a pas préparé personnellement son entreprise, il reste trop occupé par son quotidien, sollicité en permanence par ses salariés, clients, fournisseurs, sur des aspects purement opérationnels. D’autres doivent s’occuper de la vente, ils sont là pour ça.
Si l’entreprise est bien adaptée au Marché, un simple passage d’annonce fera l’affaire. Mais si ça n’est pas le cas … on attend ?
Les 5 règles en Or pour rater la transmission d’entreprise !
Le temps passe très vite quand on est occupé. Avec le risque de traîner sous forme d’annonce comme dossier de cession perpétuel. Vous savez le nom que l’on donne à quelque chose qui reste indéfiniment dans les stocks ? Un nanard ou un rossignol … et c’est pareil en matière de transmission.
Au bout d’un moment, les professionnels ou les « professionnels » se désintéressent du dossier et tous les repreneurs vont s’interroger sur la qualité d’un dossier de cession dont personne ne veut.
Si vous vous impliquez personnellement dans cette phase, vous ne changerez pas le Marché pour autant (vous n’inventerez pas des repreneurs qui n’existent pas).
Comment limiter les risques lors de la vente d’entreprise ?
Par contre, vous pourrez prendre des décisions utiles pour limiter les risques. Et quels sont-ils ?
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Passer pour l’entreprise dont personne ne veut (et donc qui a un problème)
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Finir par être reconnu officiellement (aucun secret ne se garde dans la durée)
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Vous démotiver pour la vente … et la gestion de votre entreprise
Mettez des échéances pendant la phase de vente de votre société
Première chose à faire, mettre des échéances à votre projet. Vous êtes vendeur, pas vendeur à 25% ou 50%. Sinon, il vaut mieux reporter le projet, car on ne fait rien de bien à moitié.
Vous passez par une CCI, CMA, un notaire, un Expert-comptable, un cabinet, peu importe. Posez ouvertement la question de ce qui sera fait et quand ce sera fait.
Au bout d’un mois ou deux de parution de l’offre de vente d’entreprise, vous aurez vu l’essentiel des candidats qui ont un projet actif de reprise d’entreprise. Non seulement ils lisent les annonces mais en plus ils reçoivent des notifications si une nouvelle annonce peut les intéresser.
Vous n’avez personne au bout de 2 mois ?
Partez à la recherche de repreneurs pour la reprise de votre société !
Vous pouvez laisser l’annonce pour les futurs repreneurs. Par contre, faites un point avec les différentes personnes sollicitées. Surtout, ne vous faites pas oublier.
Il est évident que le manque de résultats implique une action plus dynamique. Ce n’est pas un drame, ça veut simplement dire que vous ne trouverez pas de repreneur sans effort.
Souvent, il se trouve que votre entreprise se vendra plus à un confrère qu’à un particulier. Et les confrères ne lisent pas les annonces.
Donc il faut définir les types d’entreprises qui pourraient avoir un intérêt à racheter la votre et faire de l’approche directe (mais discrète malgré tout).
Vous appelez pour un prétexte différent afin d’obtenir le dirigeant en direct, puis lui demandez si le sujet peut l’intéresser.
Pas facile (c’est mon métier je sais de quoi je parle !) mais efficace. N’oubliez pas de faire signer rapidement un accord de confidentialité si vous transmettez des informations.
Donc, soit vous passez par des intermédiaires mais vous suivez le dossier, soit vous prenez carrément les choses en main.
La troisième et dernière étape de la clef du succès de la vente de votre entreprise !
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